Conseils pour réussir vos négociations salariales à l’étranger
La mobilité internationale est une expérience qui permet de s’ouvrir au monde et de vivre d’innombrables aventures interculturelles. Le plus souvent, elle s’associe à une rémunération attractive. Cependant, les entreprises tiennent de plus en plus compte du coût d’un expatrié. Les salaires peuvent donc être revus à la baisse. Comment négocier son salaire à l’étranger ?
Consulter les normes et la moyenne salariale du pays de destination
Les expatriés font souvent l’erreur de ne pas connaître le montant correspondant à son poste dans le pays d’immigration. Il est essentiel d’apprendre sur le marché du travail de son pays de destination. Se renseigner en amont est plus que conseillé. Il faut consulter les normes de travail, le salaire moyen, le coût de la vie, la fourchette de rémunération du poste en question, les heures de travail par semaine, etc.
Comment faire pour dénicher toutes ces informations ? Vous pouvez consulter les sites de l’emploi dans le pays concerné ou des sites spécialisés, décortiquer des enquêtes ou des forums… Si possible, vous pouvez également demander des renseignements à une personne qui occupe le même poste.
Tenir compte de la durée du séjour
Le statut d’un salarié expatrié peut être défini par la durée de son séjour. A la différence d’un détaché, l’expat devra signer un contrat de travail dans une entreprise locale. Ce seront donc les lois du travail locales qui régiront son contrat. Par contre, s’il est en détaché, il sera toujours rattaché à son entreprise d’origine et obéira aux conditions ainsi qu’aux réglementations exigées par celle-ci. La négociation du salaire se fera en fonction de ces détails-là.
Définir votre salaire en fonction de vos compétences et de vos besoins
Différents éléments peuvent jouer en votre faveur lors de la négociation de votre salaire à l’étranger, notamment vos compétences. Si vous êtes, par exemple, bilingue, vous aurez plus de chance de profiter de conditions avantageuses. Les diplômes et certifications comptent également. Ils peuvent vous valoriser et sont tenus en compte par les employeurs.
En plus de vos qualifications personnelles et professionnelles, d’autres critères peuvent mettre les chances de votre côté et vous permettraient d’obtenir un bon salaire en tant qu’expatrié. On peut, entre autres, parler de la disposition d’un solide réseau de contacts ou d’autres expériences à l’étranger.
Par ailleurs, vous pouvez calculer le salaire par rapport à vos besoins et à vos charges. Dans certains cas, il arrive que vous soyez obligé de dépenser davantage dans les frais de déplacement, d’investir dans des équipements ou des outils de travail, de travailler parfois tard dans la nuit, etc.
Savoir négocier les rémunérations indirectes
En plus de bien négocier le salaire direct, vous ne devez pas non plus minimiser les avantages liés à l’expatriation. Pensez à votre protection sociale dans le nouveau pays. Si vous avez le statut d’expatrié, vous serez probablement affilié à la couverture sociale de votre pays d’accueil. Mais là encore, il faudrait vous renseigner.
D’autres avantages peuvent être négociés, tels que des aides au logement, au déménagement, au transport, etc. Certaines sociétés proposent de financer des formations. Il est envisageable de négocier la prise en charge de la scolarité des enfants, les conditions de retour dans le pays d’origine, etc.
